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Veuf, veuves, les réponses à vos questions - Vivre l'absence ?
Veuf, veuves, les réponses à vos questions - L'après ?
Continuer à vivre malgré l'absence.
Comment passer de la douleur de l’absence physique à la joie de la présence invisible ?
Voilà le chemin qui s’ouvre devant moi, devant vous, devant nous !
Nous vivons, les enfants et moi, au gré des souvenirs : quand le soleil brille, nous pensons
à elle qui aimait tant ce soleil qui apaisait ses souffrances lors de sa maladie. Quand il fait
gris comment ne pas repenser à cet évènement si gris de son départ.
Les enfants sont là ! Nous devons vivre cette absence tragique si douloureusement ressentie par
chacun ; nous vivons tous comme sur un frêle esquif en pleine mer !
Que faire ? Essayer de tenir, respecter ce temps de deuil, au rythme particulier de chacun,
à sa façon, accueillir les émotions, toutes les émotions.
Pour moi, il fallait continuer, accepter de continuer, accepter d’être triste et s’autoriser à
être joyeux, tenir jusqu’aux vacances en jonglant avec le connu et l’inconnu. Surtout ne pas rester
seul, essayer de comprendre le bouleversement intérieur et ce chemin du deuil, que l’on appelle
un travail !
Nécessité de communiquer, de rencontrer, de partager avec la famille, les amis, les collègues
de travail et toujours aussi paradoxalement la volonté d’être seul, au calme.
Mais le plus important fut pour moi de rencontrer d’autres personnes qui ont vécu ce que je suis
entrain de vivre. Quelle simplicité et quelle liberté que de rencontrer dans cette association
des gens qui vivent ce même chemin, et qui peuvent tout à la fois comprendre, partager sans
nous renvoyer l’image de l’autre, absent, tout en nous permettant finalement de lui donner sa place,
sa présence.
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